Privé n°3 est un parfum difficile à cerner par son appellation. S’agit-il de la troisième place du podium sur une gamme prédéfinie de la famille RP Parfums. Nul ne le sait. En revanche, cette eau de parfum travaille sur des accords très communs de la parfumerie de luxe.
La bergamote ainsi que la note de fond sont des éléments très utilisés par les maitres parfumeurs. C’est donc sur les fondations du parfum que nous comptons nous pencher pour en dévoiler les sens. Néanmoins, la note de tête dévoile tout de même quelque chose d’atypique qu’il est obligatoire de mentionner dans Privé n°3.
Privé n°3 : hautement acidulé et épicé à première vue
Avec un goût proche du poivre, Privé n°3 amorce une entrée en matière très riche de sens. En se mélangeant à la fraicheur acidulée et fruitée de la bergamote, l’eau de parfum explose au nez. Ce grand classique de la parfumerie de Grasse fut dans le temps reproduit à partir du poivre ou du clou de girofle. Néanmoins, c’est une épice beaucoup plus tropicale qui prend le flambeau : la baie rose.
Une note de cœur pleine d’allégresse et de romance
Arôme emblématique de la vallée des Roses dans l’anti-Atlas, Privé n°3 a fait de l’épineuse marocaine sa monnaie d’échange. La senteur fraîche et romantique de cette espèce épineuse vient se confondre dans la chaleur aphrodisiaque de l’ambre gris. Océanique et animale à la fois, cette combinaison crée la surprise et un charme en continu pendant quelques heures.
Une finition très suave et addictive
Le patchouli ou le oud sont d’habitude les effluves qui se marient le mieux à la vanille en finition. Privé n°3 l’a bien compris. Mais pour créer le mystère et l’effet suspens, l’eau de parfum nous laisse dans la confusion. C’est donc notre nez aguerri qui fait le travail pour identifier les notes finales.